23 juillet 2014
Après les fréquentes averses du début juillet, enfin quelques belles journées chaudes et ensoleillées, ce qui m'incite à aller voir s'il n'y pas eu une poussée de champignons dans les bois de la forêt d'Amboise situés derrière la maison.
Après deux heures de marche infructueuse, je suis sur le chemin du retour sur la digue d'un étang bien décidé à rentrer au plus vite quand je réalise qu'au fur et à mesure de mon avancée, qu'une multitude d'insectes ailés décollent devant moi. Je pose le sac à dos et sort l'appareil photo et pendant une heure (17 à 18h), j'ai fait des allers retours sur la digue.
Bien évidemment au bord de l'eau, une grande variété de libellules.
des agrions
des sympétrums
ces jaunes qui semblent préférer le sol
contrairement à ces grises bleutées
parfois à 2 sur le même plan
quelques papillons
un citron
des fadets communs
des hespéries
un myrtil
et des tabacs d'espagne
d'autres insectes
Pendant ce temps, est arrivée une grande aigrette et s'est posée sur la cime d'un arbre.
La digue petit à petit s'est trouvée à l'ombre aussi comme ce bourdon j'ai quitté le lieu.
Je ne recherche pas particulièrement les insectes mais qu'en l'occasion se présente, il m'arrive d'en prendre en photo. Ceux présentés ici ne sont que des insectes fréquentant le pourtour de la maison.
Durant ces trois semaines, je n'ai vu que très peu d'insectes donc peu de photos.
Quand aux scolopendres, nous ne les avons vus que baignant
dans une bouteille de rhum qu'un restaurateur nous a proposé en digestif
mais devant prendre le soir même l'avion pour notre retour en métropole
nous avons aimablement refusé sinon.....Au cours de nos randonnées, nous avons chaque fois rencontré
ces impressionnantes araignées pouvant atteindre une dizaine de centimètres.
J'ai aperçu de superbes papillons en vol mais rarement posés probablement du fait que ce n'était pas la pleine saison des fleurs.
Merci à "Tonton" qui, par son commentaire, m'a permis de préciser leur nom.
Henotesia narcissus borbonica | Chilades pandava |
Neptis dumetorum | Neptis dumetorum |
Leptotes pirithous | Chilades pandava |
Eurema floricola ceres | Henotesia narcissus borbonica |
un geometridae | Neptis dumetorum |
Pendant dix minutes, j'ai assisté au ballet de deux papillons au dessus d'un arbuste recouvert de deux toiles d'araignée.
Je pensais qu'ils avaient un sixième sens pour ne pas s'y prendre mais ce qui devait arriver, arriva.
En moins de trois minutes, l'un d'eux rejoignait une mouche au garde manger dans un coin de la toile.
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24/09/2009
Ce matin, déçu de n’avoir pas pu reprendre en photo l’oiseau rare qu’est l’oedicnème, je passe en fin de matinée au champ de luzerne évoqué dans Papillons du mois d'août à Surgères
La luzerne avait été coupée le lendemain. Celle ci a repoussé et est de nouveau en fleur.
Avec la chaleur de ces derniers jours, les papillons sont réapparus.
Le premier aperçu a été un machaon et de papillon en insecte, j’ai passé quelques heures dans ce champ.
J’avais fin août pris ce machaon mais mal cadré. Dommage, car ses bleus étaient plus marqués
que celui de ce matin.
Les mêmes, sous un autre angle
Avant de continuer, je vous propose de comparer avec ce flambé pris mi-juillet.
Il y a les habituels Belle Dame
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celui doit avoir des heures de vol
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Entre temps, j’aperçois volant à 20 mètres de moi, ce que je croyais être une libellule car le soleil provoquait
des scintillements sur ses ailes.
Grâce à ces scintillements, j’ai pu repérer l’endroit où elle se pose. Je pense que c’est une mante
religieuse.
C’est du déjà vu mais c’est mieux que ceux du quotidien : les Soucis
En ce qui concerne le Cuivré commun, c’est mes premiers.
Je m’assois car les Moro Sphynx me provoquent. J’aimerai bien en prendre un de face comme le mois dernier.
Trop dur, leur vitesse de déplacement est telle que l’automatisme de l’appareil n’a pas le temps de faire la mise au point. Je suis passé en manuel. Si je n’ai pas réussi à en avoir de face, j'ai
pu en saisir quelques uns.
leurs yeux sont surprenants
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La position assise m’a permise de voir ce petit insecte
De même, que celui ci certes commun.
De la famille des Pieridae, ces papillons sont les plus courants et aussi les plus nombreux.
le Paon du jour de face de de profil
rien à voir avec le Paon de nuit pris à une autre occasion
je reviens au champ de trèfle et ses papillons dont ce petit papillon aux battements d'ailes très rapides
J'ai accompagné cette coccinelle dans son envol et suis revenu à l'ordinateur pour rédiger
l'article.
Article que je vais terminer en présentant d’autres insectes que j’ai eu l’occasion de rencontrer cet
été aux environs de Surgères .
Dans le tas de fumier, à la recherche de ver de terre, il y avait beaucoup de courtillières.
Et quelques vers blancs. J’ai été surpris par celui ci dont la taille et la grosseur équivalaient
aux 2 premières phalanges de mon petit doigt.Avec les marais poitevin et rochefortais tout proche, il y a les libellules
Sur un arbre tronconné, ce Rosalie des Alpes, insecte protégé car en voie
de disparition Ce papillon de nuit
Lorsqu'il y a de la rosée, les toiles
d'araignée se révèlent dans les haies.
Pour respecter "oiseaux pris sur le vif, au début, j'ai évoqué l'oedicnème.
Il se fait de plus en plus rare mais j'ai eu la chance que l'un d'eux croise mon chemin le 14/09.
11/09/2009 14h00
Je me suis trouvé à la porte du gîte où nous logions sans les clefs. A cette heure, le retraité que je suis, pris vite la décision de faire la sieste, quand ce tircis s’est posé près de moi. J’ai pris mon Canon et me suis approché de lui. J’ai pris ce cliché
avant qu’il ne s’envole pour se poser dans la haie qui sépare le gîte des voisins où je l’ai pris les ailes fermées
quand je me suis rendu compte que, dans le carré délimité ci
dessous ( environ 2mx2m ),
il y avait un nombre, pour moi, impressionnant d’insectes. Au lieu de sieste, j’ai passé deux heures à prendre des photos dont celles-ci
Les plus nombreuses étaient les abeilles, au minimum une trentaine en permanence
chargées ou non de pollen, malgré le peu de fleurs
très peu de guêpes ( 3-4 pendant les 2 heures )
à un moment, cet insecte est sorti de l’intérieur de la fleur.
Les autres représentants de la gente ailée sont les plus
nombreux.
Différentes variétés de mouches ( me semble-t-il….)
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Certains sont minuscules
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Mais pas autant que ce spécimen de 3mm
Celui est vraiment bizarre
Dans le bas de la haie, parfois quelques sauterelles
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Il y a quelques araignées à l'affût
qui attendent de prendre dans leur toile soient les insectes précédents soient ceux ci dessous
Ce papillon de la famille des piérides apparait aussi de temps à autre
Pendant ce temps, de l'autre côté de la haie, cette tourterelle turque attendait que je m'éloigne
pour rejoindre cette linotte mélodieuse qui se désaltérait sur
la bache recouvrant la piscine
Pierre Delbove, depuis notre rencontre du 29/05, m'a contacté pour passer un après midi à recenser les oiseaux
nicheurs dans le parc. Au mois de juin, les oiseaux se font rares et celà s'est confirmé l'après-midi que nous avons passé ensemble . Aussi Pierre m'a-t-il fait profiter de ses
connaissances naturalistes et depuis, je découvre petit à petit la richesse de la biodiversité du parc. J'espère que celle ci va perdurer car les actes de malveillance se multiplient.
Ainsi, voici ce qu'il reste de cette orchidée pyramidale. Je pense qu'il s'agit d'une personne ignorante car prélever la fleur sans la tige !!!!
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Au grand désespoir des parents amenant leurs enfants voir la famille canard, celle-ci a disparu.
Les canetons n'étant pas en âge de voler. Que s'est-il passé ?
Malgré tout, en y prêtant attention, voici ce que j'ai observé dans la mare et ses alentours .
Des poissons et de belle taille, ces chevesnes font plus de 30 cm
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à ne pas confondre, avec les crapauds qui viennent à la mare uniquement pour y déposer leur oeufs.
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Comme de nombreuses personnes, j'ignorais que les têtards que l'on voit en si grand nombre au mois de mai, sont ceux de crapauds, les grenouilles se reproduisant plus tard.
Pierre m'a montré un crapaud alyte mâle caché sous une pierre.
Comment se fait-il qu'il soit couvert d'oeufs ?Chez la famille alyte, les oeufs ne sont pas déposés dans l'eau mais
transportés la nuit par le mâle jusqu'à un point d'eau pour être humidifiés.
Il y a aussi les libellules.
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Je termine par cette iris, fleur naturelle du milieu aquatique.
Préambule
Je dois préciser que, sans les animateurs de Beaumonts Nature En Ville (BNEV), peut-être n’aurai-je jamais écrit ce
compte-rendu. Notamment, Pierre Delbove que j'ai rencontré, par hasard, le mardi 19 mai alors qu’il présentait la faune du parc à différentes classes primaires montreuilloises dans le cadre
de la semaine de la biodiversité. Nous avons passé la journée ensemble et il m’a fait profiter de ses connaissances naturalistes.
Ce matin, le soleil revenu m’a incité à aller faire un tour au parc, avec comme d’habitude l’appareil photo en bandoulière, au cas où quelque oiseau se montrerait.
J’espérai, en me dirigeant vers la butte de la mare perchée, apercevoir l’orchidée pyramidale que j’avais prise en photo mardi
et samedi dernier ( floraison plus avancée ). Malheureusement, elle a disparu……
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Je fis un rapide tour de la mare perchée. De nombreuses grenouilles vertes se doraient au soleil.
La cane est venue faire sa toilette devant moi
en compagnie de sa progéniture.
Il manque un rejeton à l’appel.
Ils ne sont plus que 8.
Espérons qu’il n’y aura pas plus de perte
car ils font l’attraction des enfants
ainsi que les têtards de crapauds.
Aurons-nous la chance d’avoir une couvée de poule d’eau malgré les chiens ? A surveiller.
Au pied de la cascade, j’ai entendu le chant d’une fauvette babillarde dans la friche. Je me suis engagé dans la friche au niveau du banc situé dans l’allée reliant la mare perchée à celle du milieu.
J’entendais la fauvette et ne la voyais point. A cet instant, mon attention fut attirée par la multitude de papillons et d’insectes voletant avant de se poser sur les fleurs qui resplendissaient sous le soleil matinal.
J’ai délaissé les oiseaux pour prendre ce que je découvrai.
Tout d’abord, des belles dames en migration.
Puis ces soucis jaune, qui refusent de se laisser prendre les ailes ouvertes.
Ce couple de papillons icare. J’ai constaté que le mâle ( bleu ) dédaignait les fleurs de trèfle.
Alors que la femelle s’y posait. Ensuite, je
surprends un papillon «Goutte de sang» ou «Écaille du séneçon» dont j’ignorais l’existence jusqu’à la parution du commentaire d’André Lantz sur BNEV. Il s’envole pour se poser au ras du sol,
à côté d’une sauterelle verte.
Et, il y a, bien sûr, les plus courants : des tircis
Parfois, il y a
cohabitation entre insectes dont je laisse l’identification aux spécialistes,
comme sur cette fleur de pissenlit
ou entre insecte (oedémère femelle) et papillon piéride du navet
Le vent a rendu flou, les photos des insectes qui profitaient du nectar de ce coquelicot isolé dans la friche.
mais d’autres fleurs attiraient ceux-ci, ainsi cette abeille et ce bourdon
J’ai quitté la friche pour le parc Mabille mais là, point d’oiseaux.
Etaient-ils effrayés, comme moi, par les étranges et gigantesques personnages qui dansaient sur la dalle en béton située à l’extrémité de l’allée des marronniers.
Je préfère suggérer que la cause est la même que celle qui a mis un terme à mes photos, à savoir la disparition du soleil derrière des nuages de plus en plus nombreux.
AFFLIGEANT
De nombreux chiens vagabondent en liberté dans la roselière, certains sans leur propriétaire dans les parages. Une enseignante m'a signalé que devant le danger que cela pouvait représenter,
elle se refusait à sortir sa classe au parc, les enfants étant sous sa responsabilité. Un propriétaire d’un chien lui a donné raison en passant au milieu de la classe, en restant sourd à sa
demande de mettre son chien en laisse …..
J’ai relevé de nombreuses traces de feux.
Des bouteilles de bière jetées à droite à gauche notamment dans la mare.
Enfin, chose de plus en plus courante, la fréquentation de deux roues.
Je pense que la supression de la brigade à cheval qui patrouillait dans
le parc
par la nouvelle municipalité, a entraîné cet état de faits.
A-t-elle été remplacée par des policiers municipaux qui passent, maintenant, chaque jour ouvré dans ma rue en voiture banalisée pour apposer des PV, appelés communément papillons, sur les voitures garées du mauvais côté.
A vous de juger quelques types de papillons, une municipalité écologiste préfère-t-elle privilégier,
les rentables ou ceux de la biodiversité?
Passionné par les oiseaux, l'idée de ce blog m'est venue à la lecture de cette phrase de Thomas d'Aquin:
il est plus beau de transmettre aux autres ce que l'on a contemplé que de contempler seulement.
Pour retrouver toutes mes photos : mon site